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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 12:24

Dans mon blog "Raconte-moi l'Oise", j'ai réalisé un article en hommage à ROGER AGACHE, archéologue du ciel qui nous a quitté en Septembre 2011. Je vous adresse le lien pour pouvoir le lire.

http://racontemoiloise.over-blog.com/article-roger-agache-son-dernier-vol-86209016.html

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 21:27

Dimanche dernier, je suis allé dans un petit vilage de l'Oise : Méry la Bataille. On trouve au nord de la commune, en direction de Courcelles-Epayelles, un cimetière militaire français (ou nécropole). 
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Sur une suface de 6238 m², un grand nombre de croix et de stèle musulman (stèle de combattants des pays magrébins ayant servis sous l'armée française à cette époque) y sont plantées. Cette ensemble regroupe 1538 corps dont 254 en ossuaires. Ils furent regroupés entre 1919 et 1921. Ils provenaient des différents cimetières des communes voisines.
undefinedLa majorité des corps inhumés proviennent de soldats morts durant la bataille du Matz (9-11 juin 1918).
On trouve également la tombe d'un soldat tué au cours de la second guerre mondiale.
Depuis cette période de la première guerre mondiale, la petite commune de Méry fut nommée Méry-la-Bataille.

Vous trouverez des photos du site dans l'album "Lieu de repos" Une stèle fut installée en 2004 près de l'entrée du cimetière communal en mémoire de l'artillerie spéciale.

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A bientôt

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 18:23

Comme je vous l'ai dis, je suis allé dans les Côtes d'Armor, au mois d'Avril et j'ai ramené quelques photos et sujets interressants. Voici donc mon premier article concernant le funèbre témoignage de la vie maritime dans la région de Paimpol durant la fin du 19ème siècle et le début du 20ème.

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Entre 1852 et 1935, une cinquantaine de goélettes, transportant une vingtaine de pêcheurs, allaient pêcher la morue sur les côtes d'Islande. On appela ceci les années de la Grande Pêche. Ces goélettes appareillaient à Paimpol. Tous ces pêcheurs venaient de Paimpol et de ses communes voisines, dont la commune de Ploubazlanec.

C'est dans cette commune que j'ai receuilli le témoignage funèbre que l'on appelle "le Mur des Disparus". Durant ces années de pêche, 2000 marins environ ont péri en mer. Ploubazlanec n'en compta pas moins de 20 en 1901, 10 en 1907, 21 en 1912, 15 en 1913, etc... Au cimetière de ce village, un ensemble de plaques commémoratives fixées sur deux murs de pierres limitant celui-ci, rappellent le souvenir de ses naufragés dont les corps ne furent jamais retrouvés. Sur ces plaques, le nom des bateaux perdus et le nombre d'hommes d'équipage y sont inscrits. A cette époque, on trouvait, près du mur, de nombreuses petites boites de bois représentant le cercueil du disparu.

A Paimpol, un musée retrace la vie de ces pêcheurs.

Pour plus d'information, je vous propose de lire l'article paru dans le magazine "BREIZHmag" n°5 d'Avril-mai 2007.

Avant de conclure, je vous rappelle que dimanche 20 mai 2007, le comité des fêtes de Fitz James, organise sa brocante annuelle et son salon d'art de de peinture. Je suis moi-même exposant et je vous y attends.

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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 15:11

Pendant la sortie sur les graffiti près de Breteuil (Oise), nous nous sommes rendu à l’église de Villers Vicomte pour y découvrir quelques spécimens (fers à cheval et une représentation de moulin en autre). Un autre monument a attiré notre attention : le monument aux morts. Il est réalisé sous la forme d’un obélisque et il se situe devant l’église entre celle-ci et la route. Les principaux noms sont inscrits sur la face principale et sur la partie centrale du monument. En tout, une douzaine de nom sont gravés, chacun classé par l’année de décès : Beaugrand Edmond, Pingeon Louis, Allart Paul, Decormeiller Roland, Genique Henri, Desaint Jean Arthur, Fovet Anatole, Miaux Gaston, Wallet Roland, Goddyn Hector et Theme Pascal. Ils furent tous tués entre 1914 et 1918. Une 13ème victime est inscrite en dessous de la liste, à la base de l’obélisque. C’est une victime civile de la deuxième guerre mondiale (Debras Leandre).

 

 

Mais la partie la plus intéressante de ce monument est l’ensemble de quatre plaques métalliques situées sur un trépied au sol et à la base du monument. Ceux sont des plaques funéraires déposées par le ou les proches des victimes pour les honorer. Il est inscrit sur chaque plaque le nom et prénom du disparu, la date de la mort et l’âge de celui-ci ce jour là. Une photo dans un médaillon est située entre deux médailles. Ces plaques semblent dater au lendemain de la guerre car elles sont assez abîmées par le temps. Les quatre soldats honorés sont Paul Allart, Louis Pingeons, Roland Decormeiller et Charles Autiquet. Ce dernier, à la différence des trois autres ne figure pas sur la liste gravées sur le monument.

 

 

Nota : si vous appréciez les photos et les articles se trouvant sur ce blog, n’oubliez pas de découvrir d’autres articles perso se trouvant sur le blog dédié à la Picardie en cliquant dans la liste des blogs préférés (Cire Tracir).

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 12:41

 

Aujourd'hui je commence une nouvelle série : les monuments aux morts. Pour le premier article sur l'hommage que font les communes de France envers leurs enfants morts pendant les guerres, j'ai choisi une balade sur 5 villages du plateau picard. Je mettrai peu de commentaire car pour rendre hommage mieux vaut un silence plutôt que beaucoup de bla-bla.

 

Monument aux morts de Ravenel

Monument aux morts de Montigny

Monument aux morts de Tricot

 

Monument aux morts de Méry-la-Bataille

Monument aux morts de Courcelles-Epayelles

Pour finir une petite note : L'association le G.R.H.I.L. organise une sortie le samedi 17 mars 2007 dans le environs de Breteuil. Le thème proposé pour cette balade : Les graffiti sur les églises autour de Breteuil.

Dans mon blog VOYAGE EN AUTRE PICARDIE, je vous présente la chapelle et l'étangs de Breuil-le-Sec au mois d'avril 2006.

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29 décembre 2006 5 29 /12 /décembre /2006 19:48

Au bord de la commune de Noyer-Saint-Martin, sur la D112, en direction de Campremy, une nécropole fut érigée à la mémoire des combattants soviétiques morts sur notre territoire durant la guerre 1939-1945. Elle fut inaugurée le 21 juin 2002.

C’est un cimetière d’une superficie de 16591 m². Il est clôturé sur les limites séparatives d’un grillage plastifié renforcé par des poteaux en béton. Sur le devant, il fut aménagé un muret de briques flammées de 0.80m de haut, une plate-forme servant et un accès permettant de rentrée librement à pied. Une chaîne métallique ferme, au centre du muret, un passage permettant l’accès à un véhicule si nécessaire.

Le cimetière est aménagé :

-         d’une allée centrale traversant celui-ci jusqu’au monument se situant au fond ;

-         d’une pelouse agrémentée d’arbres d’espèce différente et de rangées de tombes ;

-         d’un monument réalisé par le sculpteur soviétique Sourovtsev ;

-         de deux allées perpendiculaires à la première, partant du monument et menant à deux ossuaires (1 de chaque côté) et à un groupe de tombes ;

Il contient 4643 corps enterrés dans 78 tombes et 2 ossuaires. Les tombes sont disposées de chaque côté de l’allée centrale par ligne de 21 tombes et de deux ensembles de tombes formant un carré et placé à l’arrière de chaque ossuaires.

Le monument réalisé par Vladimir Surovtsev se nomme "Les Fleurs de Russie". C’est une statue en or ou teinté or sur socle en marbre représentant une femme (ou un ange d’aspect féminin) debout tenant dans ses bras des fleurs. A à l’arrière du socle, des plaques rappellent le nom du sculpteur, le nom de l’œuvre, sur le devant la mémoire des hommes enterrés, le tout en français et en russe.

Son histoire et sa cause :

Durant la guerre 1939-1945, les allemands firent prisonniers un grand nombre de russes et d’ukrainiens. Ils les placèrent dans différents camps dont l’un se trouvait à Denting en Moselle (le camp de Ban-Saint-Jean). Beaucoup d’autres eux moururent à cet endroit et ils furent enterrés dans des fosses. A la fin de la guerre, lors d’une reconnaissance, on découvrit 206 fosses sur une superficie d’environ 5000 m². Ce camp fut placé sous la responsabilité de l’état qui le fit clôturer et aménager. A la fin des années 70, l’Etat décida de regrouper l’ensemble des corps soviétiques, éparpillés à différents endroits en France, sur une nécropole qui sera implantée à Noyer St Martin dans l’Oise. Celle-ci fut dirigé par l’architecte Voskresensky. Elle fut inaugurée le 22 juin 2002, à l’occasion de l’anniversaire de l’agression allemande contre l’Union soviétique. Le site de Ban-Saint-Jean fut désaffecté, mais une stèle commémorative fut posé en ses lieux.

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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 20:09

Sur toute la région nord, où les batailles de la première guerre mondiale 1914-1918 se sont déroulées, on a rendu hommage aux soldats des différentes nations. Cet hommage est représenté par différents monuments : stèles commémoratives, musées, monuments aux morts, traces des combats laissés en évidence ou cimetières militaires. Sur le territoire, de nombreux cimetières regroupent des soldats d’une même nation ou des soldats de plusieurs nations. Chaque stèle se différencie selon le pays à auquel le soldat appartient. Dans de futurs articles, je m’attarderai sur ces divers cimetières militaires que l’on trouve dans la région.

En dehors de ces vastes monuments, chaque communes a voulu elle aussi honoré ses enfants morts au combat. Je vous ai déjà présenté le jardin du souvenir de Paillart, village de l’Oise, dans un article antérieur.

Aujourd’hui je vous parle de deux petits cimetières militaires se trouvant l’un à Ravenel et l’autre à Léglantier, deux villages de l’Oise situés sur le plateau picard. Chacun de ces cimetière se situe dans le cimetière communal.

Le premier, celui de Ravenel, regroupe 70 tombes environs. Elles sont disposées en sept rangées de dix. Chaque rangée est séparée par une haie végétale ne dépassant pas le sommet des croix. Chaque soldat est représenté par une croix portant une plaque où figure son nom. Toutes les croix sont identiques. Un monument, au milieu de cet ensemble, honore leur mémoire. Une plaque en ardoise, installée au pied d’une des croix, souligne le geste réalisé par la commune.

Le second, à  Léglantier, est beaucoup plus modeste. Il est positionné contre le mur délimitant le cimetière le long de la route. C’est un ensemble de 13 croix identiques d’une trentaine de centimètres de hauteur. Elle sont regroupées autour d’un monument. Celui-ci représente une croix plus importante sur un socle. On accède à celui-ci par une petite allée permettant que l’on ne piétine pas le sol. Une plaque souligne la mémoire des habitants de la commune pour leurs soldats morts au combat. Derrière ce monument, on y a placé un tube cylindrique auquel est attaché le drapeau de la nation. Devant chaque croix, une plante décorative est disposée sans masquer celle-ci.

Ces deux cimetières sont que des exemples parmi les nombreux autres que l’on puisse découvrir en se promenant. Si d’autres se trouvent sur mon chemin, je n’hésiterai pas à vous en faire part.

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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 14:48

Maurice ARNOUX (1895/1940)

Entre Angiviller et Pronleroy, sur la D36, on découvre une stèle entre deux buisonns. Elle commémore le souvenir de Maurice ARNOUX, commandant pilote aviateur, abattu le 06 juin 1940 dans les champs environnants.

Ce jours là, vers seize heures, à bord de son MORANE 406 CN 132, il engagea un combat aérien avec septs chasseurs ennemis. Les forces se montrèrent inégales et au bout dizaine de minutes, probablement touché, il piquait vers le sol pour tenter d'atterir. Malheureusement l'avion toucha une petite colline et s'écrasa dans le champs. L'ennemi termina son oeuvre en mittraillant l'épave.

Maurice ARNOUX est né le 07 septembre 1845 à Montrouge dans les Hauts de Seine. Depuis tout jeune, il rêvait de piloter. Il devradra pilote pendant le première guerre mondiale et il reçut la Médaille Militaire, la Croix de Guerre et il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.

Entre les deux guerres, il est élu maire de Chamarande dans l'Essonne. Lorsque la deuxième guerre mondiale est déclarée, il rejoint le ciel pour combattre. Et la suite, vous la connaissez.

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14 juillet 2006 5 14 /07 /juillet /2006 18:12

Sur le plateau entre Lassigny et Elincourt Sainte Marguerite, au bord de la route, près d'un arbre, on remarque deux croix qui sont quelque fois ornées de fleurs. Elles ont été placées à cet endroit à la mémoire de deux officiers français. Ils ont été tués pendant la première guerre mondiale.

L'un était le comte Henri de la Rochefoucault, lieutenant au 9ème Cuirassiers. Il fut tué le 9 juin 1918.

L'autre était Bernard d'Aboville. Il est né le 20 juin 1889 à Glux dans la Nièvre. Il avait le rangt de maréchal des logis au 3ème Régiment de Chasseurs quant il fut tué en ces lieux le 19 septembre 1914.

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14 juillet 2006 5 14 /07 /juillet /2006 14:59

Sur l'ensemble de notre département et dans toute la région des stèles, des calvaires ou des monuments sont implantés pour témoigner la reconnaissance à des personnes,  ou le souvenir d'un ou plusieurs évènements ayant marqués l'histoire.

Dans une nouvelle serie, je vais vous présenter cette mémoire. Les différentes photos sont stockées dans l'album Points Insolites.

Je démarre cette série par un calvaire se situant sur la commune de Vendeuil, près de Breteuil. Il est au carrefour d'une route menant à Vendeuil et de la route St Just-Breteuil.

Il a été édifié à la mémoire d'Emmanuel Le Conte par l'Abbé MEVEL, le 26 avril 1955. Je n'ai pas de renseignements sur Em. Le Conte. Dès que possible, je vous en communiquerai.

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