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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 20:35
Depuis la fin 2007, il y a du nouveau à TORGNOL, petit empire où vivent le genre humain et des créatures plus ou folles et délirantes. Reconnaissez-vous ce personnage et son dicton préféré.


Et oui Krän, Kunu et Garou sont de retour pour des histoires plus ou moins délirante. Le deuxième tome de "KRÄN UNIVERS" est paru en fin de l'année dernière. Il se nomme ULTIMATE D.T.C et contient plus de quarante histoires courtes qui tiennent chacune sur une page.


On retrouve avec plaisirs toutes les créatures tel que les trolls, les elfes, les dragons mais aussi la Mort, Foulmetal, Donald Dugaytroudbal, Naikikoul et Felony. On découvre aussi d'autres personnages, tels que Alice le suicidaire, Deux êtres à moitié elfes et nains sont les noms d'Imel et Poinkom, inventeurs d'objets ne convainquant pas trop le monde.


Ainsi vous verrez que Garou se débrouille mieux avec les filles que Krän et Kunu, que Krän est tout morose quand il n'y a pas une bonne baston. Vous découvrirez que les soldes existent aussi à Torgnol et qui est dangeureux de se trouver à cet endroit à cette période.


Voici quelques petites histoires que j'ai apprécié : "Jeux interdits, la période critique, la pêche 1 et 2, Gros Bill versus Torgnol, Garou chaos gastro, question de style". Certaines autres sont à découvrir.
Bonne lecture !
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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 10:34

Voici une nouvelle croix en fer forgé qui a gardé toute sa beauté. Elle se situe au nord de l'Oise dans la région de Breteuil. Dans ce cimetière, il y a une dizaine de croix en fer forgé qui ont été parfaitement conservées. Celle-ci en fait partie.

C'est une croix parfaitement décorée. Elle est peinte de couleur verte et se dresse sur une tombe d'un défunt mort en août 1959. Elle mesure 1.12 m de haut. L'envergure totale des branche est de 0.63 m. L'ancrage du pied est de 19.5 cm de large et le pied fait 22.5 cm à l'extrémité des 2 cercles. L'épaisseur de la croix est de 0.16 m. Chaque branche, verticale ou horizontale, se termine par un cercle de 10 cm de diamètre. Chaque branche est triplée d'un fer sur la hauteur et l'ensemble fait 7 cm de large (ou de haut). A la croisée des branches, Un ensemble de symbole religieux a été travaillé : un crucifix, un calice avec une hostie et une des tablettes où est inscrits les dix commendements.
Dans la partie basse du tronc (ou fût), une vierge ou une prieuse est dressée de face entre les deux fers et sous un arc représentant à l'évidence l'église ou la cathédrale. Elle est finement travaillée. Elle mesure 23 cm de haut, 7.5 cm de large au niveau des bras et 5.5 cm au pied que l'on ne distingue pas sous son habit. A ce niveau, le tronc mesure 10.5 cm de large. Les deux mains et visage sont les seules parties du corps apparant de la figurine. La main droite est dressée le long du bras plié vers le haut avec un doigt pointé vers le ciel. L'autre main est pendante le mong du corps.

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 17:35

Dans le département de l'Aisne, aux aborts du vilage d'Haramont, un bloc de grès couché se repose au pied d'un chêne de la forêt de Retz. C'est un bloc de 9 m de large sur 8.50 m de haut. Cette pierre a toujours attiré l'attention et il existe plusieurs légendes à son sujet.
- Il est mentionné qu'à la période gauloise, on y célébrait des fêtes druidiques.
- Il est écrit que cette énorme pierre servait d'oreiller pour reposer la tête d'Esus, terrible seigneur de la forêt qui était craint âr les druides.
- Une jeune femme qui savait glisser le long de la pierre sans difficulté, se marriait dans l'année.
- De nombreuses fêtes paiennes étaient données en ce lieu et en 1653, le curé d'Haramont s'était indigné contre les fêtes qui s'y déroulaient.
- La pierre Clouise se situe aux lieudit "Les Femmes Tuées". Un nom sinistre qui expliqué par une légende que j'ai retrouvé dans une notice écrite par Marcel Leroy - Notice provenant du Bulletin Folklorique d'Ile-de-France n°6 Avril-Juin 1959. Voici la légende :
"A l'époque, la Pierre Clouise servait d'habitation à une tribu gauloise. Partis en guerre, les hommes y laissèrent leurs femmes seules. Peu de temps après, l'une d'elles vint à mourir ; sa sépulture fut des plus simples car ses compagnes se contentèrent de la déposer sur la pierre.
La forêt était fort fréquentée par les loups (la forêt de Villers-Cotterêts fut longtemps appelée "la Forêt aux loups"). Les carnivores furent vite attirés par l'odeur de chair. Ils dévorèrent le cadavre et, mis en appétit, tentèrent de pénétrer dans le trou où les femmes se tenaient cachées. Aux cris poussés par celles-ci, des chasseurs accoururent et mirent les loups en fuite. Un tel service méritait récompense, surtout que les hommes étaient partis depuis longtemps déjà et les femmes épousèrent leurs libérateurs.
Cependant, l'expédition gauloise terminée, les maris vainqueurs furent surpris de trouver le foyer occupé. Ils comprirent vite ce qui s'était passé et se jetèrent sur les chasseurs qu'ils massacrèrent jusqu'au dernier. C'est de la même façon qu'ils punirent les épouses infidèles et abandonnèrent leurs corps sur la pierre, en pâtures aux loups."
- Ce même auteur explique qu'une tradition se déroulait à cet endroit chaque année. Les habitants des communes voisines se rassemblaient le premier dimanche de carême pour la "Fête de printemps". Celle-ci fut supprimée vers 1875 par l'administration forestière.
J'accompagne cette notice par une photo tirée du livre "les plus belles balades au Nord de Paris". La photo scannée n'est pas très belle. Je la changerai quand j'aurais une photo personnelle.

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 16:47

LE PEULVAN :

Nom breton signifiant menhir. Si ce mot est souvent employé pour déterminer un menhir ou une pierre dressé. Il a une autre signification dans les personages fantastiques et imaginaires. 
Dans les êtres de légende, le "Peulvan" est un géant rouge particulièrement difficile à détruire ou à tuer. Il a au moins 9000 vies. Il était un des principaux ennemi des korrigans.
On peut donc vite l'associé aux menhirs, longues pierres, car ces monuments ayant traversé les siècles soit dressés ou couchés, ils sont encore présents donc vivant comme si ils avaient plusieurs vies eux aussi. On a souvent appelé les alignements de Carnac, l'armé de Géants (Peulvan peut être).

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Dans un écrit sur Victor Hugo, Gérard Boulé, donne cette définition de Peulven :
" Peulven (ou mieux, peulvan) est le nom breton du menhir (en français : pierre longue). Au figuré, il désigne un homme grand, efflanqué et gauche... On pourrait traduire aussi par "dépendeur d'andouilles"!"
Dans cet écrit il site Victor Hugo écrivant en 1834 à sa femme :
"Tu ne peux te figurer comme les monuments celtiques sont étrangers et sinistres. A Karnac, j'ai eu presque un moment de désespoir ; figure-toi que ces prodigieuses pierres de Karnac dont tu m'as si souvent entendu parler ont presque toutes été jetées bas par les imbéciles paysans, qui en font des murs et des cabanes. Tous les dolmens, un excepté qui porte une croix, sont à terre. Il n'y a plus que des peulvens. Te rapelle-tu ? Un peulven, c'est une pierre debout comme nous en avons vu un ensemble à Autun dans ce doux et charmant voyage de 1825.
Les peulvens de Karnac font un effet immense. Ils sont innombrables et rangés en longue avenue. Le monument tout entier avec ces cromlechs qui sont effacés et ses dolmens qui sont détruits, couvrait une plaines de plus de deux lieux. Maintenant on n'en voit plus que la ruine. C'était une chose unique qui n'est plus. Pays stupide ! Peuple stupide ! Gouvernement stupide !"

Victor Hugo n'est pas tendre avec les bretons de cette époque. Il devait peut être être de mauvaise humeur quand il a écrit cette lettre.

Dans la bande dessinée "GILDWIN", un personnage porte le nom Peulvan. C'est un géant roux, soupe au lait. Il avait 9999 vies mais il ne lui en reste plus que 2 ou 3 ou peut être une seulement.

Je finis cet article en répondant à une lectrice. Promi je vais rechercher les différents êtres légendaires de la Picardie. Mes premières recherches m'ont surtout mené aux personnages les plus connus comme Gargantua, le Diable, les fées et aussi surtout les saints. Mais je continue mes recherches et le moindre petit indice, je vous en ferais part.

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 16:52

Aujourd'hui je commence une nouvel série des êtres imaginaires et des mégalithes.
Je vous ai déjas parlé des fées, de Gargantua, maintenant je vais passer aux petits peuples car ils ont leur droit d'expression aussi. Bien sûr mes autres séries continuront.

N°1 de cette série : Les Korrion ou Les Korrioned.
C'est le nom donné aux Korrigans à Carnac et dans les environs. Il vient des mots "korr" voulant dire nain et du pluriel "ion" pluriel qui n'a plus été compris. Il est remplacé par le pluriel "ed" classique des êtres vivants et qui sert maintenant à ce nom.
Par rapport aux mégalithes : Ce seraient eux qui auraient construit les fameux monuments mégalithiques de Carnac. "Mané Kerrioned" , butte des Kerrioned, est le nom d'un tumulus à Carnac.

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Extrait du livre "contes, légendes et coutumes en pays de Carnac" de ZAcharie Le Rouzic et France Thiéblemont.
"Les gens qui vivaient autrefois à Carnac étaient des Kerions, c'est-à-dire des petits hommes dans les dolmens et souvent onles voyait danser autour de leurs demeures.
Malheur à ceux qui voulaient leur faire de la peine, ils mouraient immédiatement.
On les appela plus tard les Korrigans. Ils étaient fortsmalgré leur petite taille et remuaient les grosses pierres comme nous remuons les petites aujourd'hui. Ils étaient sorciers et l'on venait les consulter de très loin."
"Cette race a disparu depuis longtemps et l'on ne rencontre ces nains qu'au Sabbat.
Le Sabbat est l'assemblée des Kerions ou Korrigans, qui reviennent de l'au-dela sur les lieux où ils ont vécu.
Parfois, ils doivent parcourir beaucoup de chemin pour y arriver, et souvent, ils s'emparent des chevaux et des boeufs pour accomplir leur voyage..."
"Ils reviennent régulièrement près de leurs anciennes demeures et cherchent à entrainer dans leurs ébats toute personne rencontrée après minuit. Ils sèment la terreur ou l'envie..."
"Pendant certaines nuits de l'année, surtout lorsqu'il y a peu de lune, on entend les Kerions chanter et danser dans les prés toujours au son de la même chanson : Er lun,Er merh, hag er merher. Er lun, er merh hag er merher (Le lundi, le mardi et le mercredi). Durant ces soirées de Sabbat, ils dansent en se tenant la main, dans un mouvement de ronde, mais en va-et-vient. C'est ainsi que l'on voit des cercles toujours inachevés, où l'herbe est plus foncée que dans les autres parties du champ. Il ne faut jamais marcher sur ces demi-cercles, sous peine de malheur".

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 12:26
J'ouvre à nouveau le dossier sur les calvaires en pierres dans l'Oise. En parcourant les cimetières de la région et en consultant un ouvrage, j'ai pu découvrir ce monument au milieu d'un cimetière modeste. La commune de Ménévillers possède un autre calvaire situé sur la place de la commune. Je vous l'ai déjàs présenter.
Ce monument est appelé chapelle-calvaire et j'ai trouvé un article détaillé écrit par Ansar Patrick dans l'ouvrage "Société Archéologique et Historique de Clermont-en-Beauvaisis, 1972-1977". 
Voici l'extrait de l'article qui se nomme "Chapelles et calvaires (au nord-est de Clermont)" :
"La chapelle de Ménévillers, plus modeste est cependant tout aussi intéressante; on y trouve juxtaposés une chapelle et un calvaire; ce dernier est composé d'un piédestral massif à deux niveaux et retraite talutée avec larmier surmonté d'une corniche saillante; cette dernière supporte un socle rectangulaire sur lequel s'élève une colonne monolithe avec base et chapiteau-gorgerin qui semble conserver des traces de décor floral. Le tout est surmonté d'une croix de pierre aux extrémités fleuronnées; la traverse et le montant de la croix sont maintenus écartés par des entretoises recourbées. Vers l'ouest nous avons la représentation du Christ tandis qu'à l'est se trouve une Vierge tenant son enfant dans ses bras.
A l'ouest de cette croix s'étend un toit en batière qui s'appuie d'un côté sur le piédestral et de l'autre sur deux piliers carrés sans décor. A l'intérieur de la niche, protégée par ce toit, se trouve une statue représentant un Christ aux Liens."
Je ne vous cite pas la suite où Ansar Patrick compare ce monument à d'autres chapelles du département comportant une statue. Il souligne que Graves le mentionnait dans son précis statistique et qu'un graffiti sur la base de la croix indique l'année 1600, peut-être la date du monument.
Je vous invite à consulter la totalité de l'article sur lequel il y a une description des autres calvaires que j'ai déjàs mentionnés.

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 18:37
Ce matin, j'ai réalisé des photos de la manière qui me trottait depuis longtemps dans mon esprit. Faire des photos d'un cimetière dans le brouillard. Je suis donc allé dans l'endroit qui me semblait le plus approprié. Les habitués de mon blog reconnaîtront le secteur car je l'ai déjàs photographié. Le brouillard était épais et l'occasion était présente. Je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse aller voir les clichés dans l'album "Lieux de Repos".

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 11:58

Aujourd'hui je vous présente une deuxième croix militaire. Elle se situe dans le même cimetière que la première. Cette croix est planté sur la sépulture d'un soldat décédé le 07 septembre 1915 à l'âge de 21 ans.
Contrairement à l'autre, celle-ci est beaucoup plus simple et cependant elle est tout aussi magnifique. Je pense malgré se qu'elle représente, on peut parler de beauté dans l'art de ces oeuvres car ceux avant tout des oeuvres.
De formes simples, branches et partie haute rectangulaire, elle possède un socle (ou pied) bien travaillé. La hauteur totale de cette croix est de 1.30 m et la largeur entre chaque extrémitée des branches est de 42.5 cm.
la hauteur des branches et la largeur du sommet est de 8.5 cm. l'épaisseur du fer de la croix est de 2.5 cm. Chaque branche fait 17 cm de long. 
Le socle est de 25.5 cm et haut de 19.5 cm . Il est inscrit en lettres majuscules " PRO PATRIA" et une étoile est gravé en dessous. Dessus du socle, il est représenté une épée et un étendard croisés. L'épée mesure 61 cm et l'étendard 80.5 cm.
Au croisement des branches, un crucifié est instalé. Il mesure sur sa hauteur 32.5 cm (des pieds à la tête) et et 24.5 cm au bout de chaque bras écartés.
La croix est sans couleur et rouillée, mais malgré tout encore en bonne état. Chaque symblole inscrit est encore bien visible.

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 17:06

Une croix tombale militaire :
En parcourant les cimetières de l'Oise en quête des croix en fer forgé, j'ai découvert quelques-une qui honoraient la perte de soldats durant les guerres. Aujourd'hui, je vous en présente une dans un cimetière d'un village se trouvant au nord de St Just en Chaussée. Malgrés l'apparence d'une croix sur la sépulture, la représentation n'a plus rien de religieux mais fortement militarisé.

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Encore en très bonne état, elle est peinte de différentes couleurs dont celles de la patrie au niveau du drapeau.
On remarque pour la partie verticale de la croix un étendard au couleurs françaises en berne basé sur un socle en forme de couronne. La partie horizontal formant les deux branches est représentée par un fusil de couleur marron. La représentation de deux plantes monte et entoure la croix (en vert). A la base de la croix deux sabres de couleur or sont plantés de chaque côté.
C'est la première croix que je rencontre de ce type, mais pour cet inventaire de croix en fer forgé, j'ai visité trop de cimetière pour en découvrir d'autres. D'autres croix militarisées existent dans ce même cimetière. Elles sont de conceptions différentes. Je vous les présenterais dans un autre article car je ne les ai pas encore en photo. Le soleil m'empéchait de les prendre correctement. Dans un temps futur, j'y retournerais et je relèverais les dimensions de cette croix ainsi que d'autres. Si vous connaissez des croix du types identiques indiqué le moi en mentionnant le secteur. Je pourrais ainsi faire des compaisons. 

Indications suplémentaires :
La croix mesure :
Hauteur du socle à la pointe de l'étendard : 1.45 m.
Longueur du fusil (branches) : 82 cm.
Longueur de chaque branche : 41 cm (pris à l'axe de l'ensemble).
Dimensions du socle : largeur : 27 cm et hauteur : 16 cm.
Chaque sabre a une longueur de 33 cm.
Cette croix est planté sur la sépulture d'un soldat de la 35ème de ligne, décédé le 9 mai 1877 à l'âge de 94 ans.

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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 14:48

Voici l'histoire d'une allée couverte qui fut découverte au début du vingtième siècle et qui disparut durant la première moitié de ce siècle.
Elle est située sur le territoire de la commune de Vaudancourt (sud de l'Oise), au lieu dit "Les Vaux-Louvets". Les restes (enfouis) se trouve dans un champ cultivé à environ 50 mètres au sud-ouest à l'extrémité sud de la lisière Est du petit bois de la Remise-aux-Prunes, soit à 250 mètres à l'ouest de la D.6 qui, de Vaudancourt, rejoint la D. 509. L'hiver, on peut distinguer la couleur plus claire du remblais.
Description : Il existe un seul plan de ce monument. Il fut réalisé par Léon Courtil, responsable des fouilles de 1918-1919. C'est une allée couverte sans dalle de couverture (effondrée à l'intérieur de celle-ci) et comportant une dalle à trou d'homme. Cette allée couverte est la plus longue de l'Oise découverte jusqu'à ce jour. Une autre existe de cette période (S.O.M.) à des dimensions comparables, elle est située à Etang-la-Ville (78). La longueur totale est de 18 mètres (3.30 m pour le vestibule et 14.70 m pour la chambre sépulcrale). la largeur intérieur du vestibule est de 1.85 m et la chambre varie de 1.75 m à 1.85 m. Particularité du vestibule : il est fermé par un mur de pierres sèches. Selon le plan de Courtil, la hauteur maxi des orthotasts (dalles verticales) est d'environ 2.10 m. Sur le croquis, on distingue le restes des dalles de couverture contre certaines dalles dressées. Le trou d'homme est circulaire (diamètre : 58 cm) et comporte une feuillure.
Constitution de l'intérieur : Il fut remarqué, lors des fouilles :
- un dallage de type opus incertum continu;
- une couche osseuse dense et riche;
- un second dallage en petites pierres plates discontinu et portant des traces de feu;
- une seconde couche osseuse ayant livré peu de vestiges.
Il fut retrouvé des ossements humains (83 individus environs), des restes d'ossements animal datant de l'époque néolithique, un mobilier fait entr'autre de 2 haches polies, 2 nucléus, 4 éléments de parure percés, un grattoir, un poignard en silex, un andouiller de cerf et de nombreux débris de poteries.

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Son histoire : L'allée couverte fut découvert en février-mars 1915 par des soldats du génie s'entrainant à faire des tranchées. Une première publication fut réalisé dès octobre par J. Pommeret dans le journal "Le Vexin". Sous la direction du docteur Baudoin, Léon Courtil se rendi durant l'automne 1915 pour réaliser une pré-étude. Il décida que des fouiles furent entreprisent sitot la guerre terminée. Malgré tout, il réalisa une première fouille fin 1918, car les soldats, croyant à un trésor caché, mettaient en péril le monument en creusant n'importe comment. Elle fut stoppée par le gel et reprise au printemps 1919. Ces résultats fut publiés durant l'année. Courtil participa à une autre intervention en septembre 1922.
En 1948, l'allée couvert disparue des yeux. Un exploitant agricol (M. Gégo) remblaya le monument, sous l'accord du propriétaire du terrain pour cultiver le terrain. Le propriétaire était le chatelain et maire de la commune à cette époque. Il faisait aussi parti de la société archéologique de l'Oise. Interrogé par l'effet de ces acts, il signala tout simplement : "il faut bien que la France se relève; et que les mégalithes s'abaissent." Aucune poursuite ne fut engagé sur lui car le monument n'était pas classé, mais il fut expulsé de la société archéologique de l'Oise.

Depuis cette période aucune action ne fut réalisé pour faire réapparaître le monument. Selon les écrits, il est possible de la redresser car les pierres furent normalement que couchées et le plan de Courtil est précis. De plus comme je vous l'ai commenté, l'emplacement du monument est repérable l'hiver, par la couleur de la terre de remblais.

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